17 décembre 2007
la vingt-neuvième chronique
Posté par Paul dans la catégorie : Humeur du jour .
Après les treize coups de minuit, la vingt-cinquième heure, voici la vingt-neuvième chronique, histoire de renouveler un peu le genre. C’est aussi une chronique anniversaire car le bébé blog a un mois. L’augmentation du nombre de visiteurs (alertés par le célèbre réseau du bouchaoreille) est encourageante. La présence de vos commentaires l’est aussi, ainsi que les petits mots sympas qui m’ont été envoyés en direct sur ma Bal. Pas de menace de mort, ni de la part des conducteurs de 4×4, ni des héritiers d’Enid Blyton, ni des Inspecteurs de l’Education Nationale, ni du cochon amputé de ses filets. Je suis rassuré : je continue, tel les héros de plume et d’épée, à pourfendre les méchants, à arnaquer les veuves et à déposséder les orphelins. En fait, mon modèle, ça serait plutôt le Qwilleran de Lilian Jackson Braun (voir une prochaine analyse dans l’alambic), bien que je le trouve un peu trop « bourgeois » et surtout « feignant » parce qu’il livre une chronique au journal local deux fois par semaine alors que moi j’écris tous les jours (sauf quand c’est la pause syndicale). Le côté « teigneux » de Zévaco me plait bien aussi, quand il provoquait en duel Constans, le ministre de l’intérieur de son époque (Fillon au fleuret devant le tombeau de Victor Hugo au Père Lachaise, « la classe » quand même ! Faudra que je prenne des cours d’escrime avant…).
En tout cas, les pistes ne manquent pas pour alimenter les prochains billets doux. Je n’en dirai pas trop à l’avance ; je vous laisse la surprise. Comme au cinéma, je ne propose que des bandes annonces. Sachez que je regrette de ne pas vous avoir parlé plus tôt de locomotives à vapeur, de bois d’œuvre, du château de Bonaguil, des aventures d’un guerrier hittite de ma connaissance ou de certains parcs du Québec…. Sans oublier les dictons de ma grand-mère que je sortirai un jour de ma mémoire ou la neigenboulophilie. Pour peu que l’actualité s’en mèle et me chauffe un peu les neurones à blanc, y’a pas de raison non plus pour que je me calme. Chaque jour qui passe, organiser des vols charters remplis de cons à destination de nulle part, ça me démange de plus en plus. Vous plaignez pas, vous avez déjà évité (peut-être temporairement) quelques crises de colère à propos et en vrac :
• de la visite de l’autre despote lybien ;
• du cynisme du gouvernement israélien ;
• des appels forcenés à la consommation avant Noël ;
• de la béatification des curés collaborateurs de Franco ;
• de la connerie de créer des boîtes scolaires de plus en plus grandes, avec de plus en plus de sardines ;
• des débris qui s’autoproclament philosophes depuis une trentaine d’année ;
• des mêmes débris qui ne trouvent rien à dire alors que 21 000 étrangers ont bénéficié des charters du Boutefeu, qui annonce « qu’on fera mieux l’année prochaine » avec l’aide de préfets de plus en plus serviles…
J’essaierai de n’oublier personne quand j’enverrai mes vœux de Nouvel An et je compte sur vous pour aider ma mémoire défaillante au cas où. Merci en tout cas de continuer à me lire ! Pour vous récompenser y’aura peut-être deux billets publiés aujourd’hui car l’actualité me bouscule…