31 décembre 2014
Eh les filles, les gars ! C’est 2015 !
Posté par Paul dans la catégorie : au jour le jour... .
Ouais, bof, tu sais, le jour de l’an, c’est un truc qui se reproduit tous les 365 ou les 366 jours… Faut pas en exagérer l’importance !
Des bonnes résolutions pour l’année à venir ? Je n’en ai pas ; cela facilitera mon examen de conscience le 31 décembre 2015.
Des espérances ? J’en ai beaucoup comme toujours… Des petites, des grandes, des qu’il vaudrait mieux oublier, des qu’il faudrait faire passer en priorité… N’étant point d’un naturel pessimiste, je ne jouerai pas la carte du « perdu d’avance »… Comme disait l’autre, si l’on n’essaie pas au moins un peu, si l’on s’estime perdant avant même d’avoir disposé les cartes sur la table, de toute façon c’est loupé. Il faut être lucide cependant : nous n’avons que peu d’atouts en main pour jouer gagnant, mais nous en avons quelques uns. Quel genre d’atout par exemple ? L’outrecuidance de ceux qui ont gagné, beaucoup gagné, trop gagné ces dernières années et qui croient de plus en plus qu’ils ont la baraka, et que rien ne s’opposera jamais à leur tentative de domination du monde. Les gens trop sûrs d’eux peuvent être facilement déséquilibrés par une vague dont ils n’avaient pas prévu l’arrivée. Autre atout ? L’instinct de survie qui sommeille encore dans le cœur de beaucoup d’entre nous : n’acceptons pas, par exemple, de rester simples passagers d’un véhicule qui fonce droit dans le mur. D’autres atouts encore ? Oui, et non des moindres : la combattivité des jeunes, leur imagination, notre curiosité, l’envie de savoir, sans oublier l’instinct de révolte et le besoin d’équilibre et de justice qui sommeille en nous. Et tout ça dans la joie et dans l’allégresse. Comme disait Emma : « Que peut me faire ta révolution si je ne peux pas danser ? » Bref notre mémoire est riche des combats, des joies et des peines de tous ceux qui nous ont précédé…
Tant mieux alors qu’on ait un jeu pas trop pourri, car le court terme s’annonce riche en péripéties politiques et sociales. Il y a trop longtemps que nous reculons, et pas toujours en bon ordre, face au rouleau compresseur capitaliste. Il est temps de lui résister, pas forcément de manière frontale, mais en trouvant, au minimum, les chemins de traverses qui nous permettront d’échapper à la cruauté et à la morosité ambiante. Choisissons habilement les terrains sur lesquels nous battre : nous aurons plus de chances de progresser. Les compagnes et les compagnons de Grèce, d’Espagne, et de nombreux autres pays nous indiquent la voie à suivre ; ne les laissons pas seuls dans leur combat. Veillons aussi à être un peu plus tolérants à l’égard de ceux qui marchent à nos côtés et à ne pas nous tromper d’adversaires ! A force de « clarification idéologique » on se retrouve parfois bien seul sur le chemin !
Pom pom pom pom… C’étaient les vœux traditionnels des augures (augustes ?) de la Feuille Charbinoise.
J’ai sûrement oublié plein de choses importantes, mais in fine : « n’est-ce point l’intention qui compte avant tout ? »
NDLR – Le dessin de la carte a été réalisé par Armand Rapeno pour une couverture du petit journal illustré aux alentours de 1920, à l’occasion du Carnaval.
4 Comments so far...
Lavande Says:
1 janvier 2015 at 02:32.
Happy new year from London.
Kisses
Yvanne Says:
1 janvier 2015 at 03:22.
Belle et heureuse année au Charinat. Bisous.
raannemari Says:
3 janvier 2015 at 11:37.
« La seule lutte profondément utile à mener, ce n’est pas contre l’autorité, mais contre la soumission. » (Catherine Baker)
« A force d’obéir on obtient des réflexes de soumission. » (De la servitude moderne)