17 février 2010
Au temps où « l’hérésie scientifique » conduisait au bûcher
Posté par Paul dans la catégorie : Histoire locale, nationale, internationale : pages de mémoire; Sciences et techniques dans les temps anciens .
Anniversaire du jour où les rêves de Giordano Bruno, astronome, partirent en fumée…
« La foule des aveugles ne vaut pas un seul voyant, non plus que la foule des sots ne peut égaler un sage. » (Giordano Bruno)
En ce jour du 17 février 1600, sur le « Campo dei fiori » à Rome, ce n’est pas le bonhomme carnaval que l’on brûlait, mais l’astronome italien Giordano Bruno, condamné à la peine capitale par un tribunal ecclésiastique, pour hérésie. Il paie le prix fort pour des convictions auxquelles il n’a pas voulu renoncer. Seize années plus tard, ce sera le tour de Galileo Galilei de passer en jugement, pour des raisons proches, mais l’issue du procès sera plus heureuse : Galilée abjurera ses théories et sera condamné à une peine plus clémente. De toute façon, c’est trop tard, la vérité est sur les rails et ne pourra bientôt plus être entravée. Ce sont les deux astronomes qui ont raison : la terre n’est pas immobile dans le ciel et elle n’est pas le centre de l’univers.La bêtise religieuse n’aura fait que retarder de quelques années l’avancée de la recherche astronomique. Il faudra quand même quatre siècles pour que l’église catholique fasse part de ses regrets concernant le déroulement du procès de Galilée. A ce jour, aucune excuse ni explication n’a jamais été formulée quant à l’exécution de Bruno. Nous sommes en 2010, 410 ans plus tard et la révision de ce procès inique n’est encore qu’au stade de projet dans les dossiers du Vatican. Vous me direz que révision ou pas, tout cela n’a plus grande importance. Maintenant que les papes ont admis que la terre tournait autour du soleil, il serait bon quand même que l’église catholique romaine revienne sur l’ensemble des erreurs qu’elle a commises ou cautionnées. Les quelques lignes qui suivent constituent donc un hommage à un scientifique courageux qui n’a jamais voulu abjurer ses théories et qui a contribué, en son temps, à mettre en lumière l’archaïsme de la religion. Nous essaierons de comprendre aussi les raisons qui ont poussé le Vatican à réviser l’un des jugements mais pas l’autre. Cette chronique est dédiée à tous ceux qui luttent actuellement contre l’obscurantisme quelle que soit la forme ou les cieux sous lesquels il peut sévir. Il ne s’agit point de stigmatiser qui que ce soit ; je pense même qu’il ne faut pas oublier une chose importante : la religion, tel un volcan, traverse des phases éruptives et des phases de sommeil. Il ne faudrait pas qu’à force de regarder ce qui se passe dans le fond de l’esprit du voisin, on en oublie que certains démons, chez nous, ne demandent qu’à se réveiller… Quand on parle des fatwas des uns, il ne faut pas oublier les excommunications des autres !
Qu’avait donc fait, écrit et pensé, ce pauvre Giordano Bruno pour s’être attiré ainsi les foudres vaticanes ? Son histoire mérite d’être contée, afin de mieux saisir les tenants et les aboutissants de ce sinistre procès. Le personnage en lui-même est en effet singulier. Il est né à Nola, dans le royaume de Naples, en 1548. En 1562, il rentre dans un couvent de dominicains à Naples, pour y faire ses études. Elève brillant, il devient « docteur en théologie » au bout d’une dizaine d’années. Son comportement quelque peu irrespectueux de la règle monastique lui vaut quelques ennuis avec ses supérieurs : refus d’afficher des portraits de saints dans sa cellule ou bien lecture d’auteurs interdits de l’antiquité comme Erasme. Après avoir renoncé à la vie monastique, il entame un long parcours qui va le conduire, en quelques années, à Rome, puis à Genève, à Paris et même à Oxford. Dans chacune de ces villes le scénario se déroule de la même façon. L’homme est accueilli à bras ouverts et il impressionne vivement ceux qu’il côtoie par l’importance de sa culture et de ses connaissances scientifiques. Il semble qu’il ne gagne pas à être connu, puisque très rapidement, ses propos, et les idées non conformes qu’il développe, provoquent méfiance puis rejet pur et simple. L’un de ces hôtes accueillants qui va finir par se lasser est le roi de France Henri III. En 1581, le monarque invite Giordano Bruno à Paris et lui offre une chaire au collège de France… nomination prestigieuse, mais la brouille entre les deux personnages ne tarde pas à s’en venir. Rejeté dans les pays catholiques, notre scientifique SDF choisit donc de se tourner vers les Etats qui ont accueilli favorablement la Réforme, en particulier les Etats allemands. Là encore, les relations avec ses hôtes sont loin d’être cordiales, et lorsque la situation se détériore trop, notre homme est obligé de changer de résidence pour un temps. Toutes les capitales européennes ou presque seront sur le chemin de son exode constant. Ses propositions astronomiques mais aussi son franc parler et ses élucubrations lui valent d’être excommunié tour à tour par les catholiques à Rome, les calvinistes à Genève et les luthériens à Wittenberg. En 1591, Bruno est las de tous ces déménagements et décide de retourner dans son pays natal. L’invitation d’un marchand vénitien, Zuane Mocinego, va lui fournir le prétexte pour ce retour en Italie. Son nouveau mécène lui demande de lui enseigner la géométrie et la mnémotechnique, sujets d’étude, on le notera, qui ne se prêtent pas trop à la polémique.
C’est pourtant dans la cité des Doges que les ennuis les plus graves de notre savant voyageur vont commencer. Encore une fois, les relations entre « employeur » et « employé » se dégradent rapidement. Le 23 mai 1592, notre brave marchand vénitien dénonce son « professeur » à l’Inquisition. Les motivations du dénonciateur sont mal connues : il est sans doute choqué par le comportement de son invité, mais sans doute aussi vexé par le fait que Bruno laisse entendre qu’il ne veut séjourner à Venise que de façon temporaire, en attendant de pouvoir occuper une chaire de mathématiques à l’université de Padoue. Le prétexte est facile à trouver : les théories astronomiques que formule Bruno sont hérétiques. Ses écrits se situent dans la droite ligne de ceux de Copernic, et remettent en cause la thèse aristotélicienne plaçant la terre immobile au centre de l’Univers. Or cette théorie est considérée comme un véritable dogme par l’église catholique. Pire encore, Giordano Bruno affirme que l’Univers est infini et que l’ensemble des étoiles que l’on peut observer dans le ciel ont leur propre mouvement… Les étoiles sont d’autres soleils et il y a d’autres planètes habitées dans l’Univers. Conséquence philosophique, mais logique, de cette nouvelle façon de considérer l’astronomie, Adam ne peut plus être le père de tous les hommes. Il y a donc un « hic » dans la mythologie en vigueur de la Création avec un grand C. Si le monde n’a plus de centre, Dieu n’a alors plus aucun lieu ou résider… et ainsi de suite ! Difficile à avaler, aussi bien pour les catholiques romains que pour les réformés. L’inquisition se jette sur cette affaire comme le corbeau sur son fromage. Le procès va durer sept ans : sept années d’enfermement et de souffrance pour le savant, mais aussi sept années pendant lesquelles il va donner du fil à retordre au tribunal chargé de l’interroger. Giordano Bruno est un rhétoricien habile et sa stratégie tortueuse complique sérieusement les interrogatoires. Un jour, il donne l’impression de capituler, s’apprête à signer une rétractation, mais pose comme condition le fait que le Pape approuve ses travaux, ce qui est totalement contradictoire. A force de pression, le Vatican obtient le transfert de l’accusé à Rome.
L’affaire a pris des proportions importantes ; plus le temps passe, plus le dossier d’accusation grossit, et, peu à peu, c’est la vie complète de Bruno et l’ensemble de ses faits et gestes qui sont passés au crible. l’accusé est un « morceau de choix » ; le pape veut contrôler directement le déroulement de la procédure. Le compte-rendu direct du procès de Rome n’existe plus, mais subsistent, dans les colossales archives du Vatican (85 km de rayonnages !), des récits de seconde main comportant de nombreux extraits importants. Lors des derniers jours d’audience de son procès, il est interrogé sur sa conception de la cosmologie, exposée dans son ouvrage « la cena delle ceneri » et développée ensuite dans « De l’infinito universo ». Voici ce que répond Giordano Bruno aux questions de ses juges à propos du mouvement de la terre, tel que cela a été noté : « Premièrement en général je dis que le mouvement et le fait (la chose) du mouvement de la terre et de l’immobilité du firmament ou du ciel sont d’après moi produits par des raisons et une autorité propres qui sont certaines et ne préjugent pas de l’autorité de l’écriture divine. Quant au soleil, je dis qu’il ne naît et ne disparaît en rien, pas plus que nous ne le voyons naître et disparaître, parce que la terre tourne autour de son propre centre, ce qui produit le fait de naître et disparaître. » Cette déclaration, bien entendu, ne satisfait aucunement ses accusateurs. La sentance de mort est rendue le 14 février et elle est exécutée le 17. Avant de mourir sur le bûcher, Giordano Bruno est condamné au silence par ses juges : selon les sources, soit on le bâillonne, soit on lui coupe la langue. Aurait-il voulu abjurer que de toute façon il n’aurait pu le faire. Son destin était scellé.
La colère de la hiérarchie religieuse contre l’astronome s’appuie sur différents éléments. Les premiers concernent les thèses astronomiques, et donc la partie scientifique des travaux de ce savant, thèses exposées dans le paragraphe précédent. Mais il semble, a posteriori, que ce soient surtout le doute exprimé à l’égard des convictions religieuses, et le comportement anticonformiste du personnage, qui aient constitué les plus lourdes charges retenues, au moins officieusement, contre lui. Hérétique dans ses conceptions cosmologiques, il l’est aussi dans ses propos philosophiques et dans ses écrits les plus divers. Son attitude est considérée, en soi, comme répréhensible. C’est en cela que le dossier « Bruno » diverge de celui de Galilée. Le premier remet en cause les écritures saintes, énonce des vérités qui ne sont pas bonnes à entendre et, bien qu’ils soient parfois contradictoires, tient des discours blasphématoires à l’égard de l’église et de la religion. Le second est un catholique fervent, qui acceptera de réfuter partiellement ses découvertes, non seulement pour sauver sa peau, mais surtout parce que le conflit ouvert avec l’église le met profondément mal à l’aise. Giordano Bruno est un marginal, y compris dans le bouillonnement intellectuel de la Renaissance : il tire les conclusions philosophiques de ses découvertes scientifiques et dénonce dans les pamphlets qu’il rédige les travers des mentalités de son époque. Certains de ses écrits méconnus mélangent allégrement propos grivois et observations morales. Ses écrits sont multiples et variés, comme sa personnalité. La première de ses œuvres que l’on a conservée, intitulée « le chandelier » (publié à Paris en 1582) est une comédie particulièrement débridée mettant en scène des personnages aux mœurs plutôt libertines. « Une des femmes de cette histoire vous fera voir combien sont enflammés ses soupirs, aquatiques ses méditations, terrestres ses désirs, aériennes ses fouteries… » Ecrit singulier, pour un astronome, dominicain défroqué, considéré comme l’un des cerveaux les plus brillants de son époque. L’église ne lui pardonnera jamais cette excentricité et le considère comme une brebis galeuse, un traître à la cause puisqu’il a renoncé à l’habit de prêtre, un ennemi à éradiquer avant que ses idées « anarchisantes » avant l’heure ne contaminent les âmes pures du troupeau. Pour les représentants du Vatican, la hotte est pleine et mérite bien quelques bons gros fagots et un bûcher… Quant à la réhabilitation, allez donc demander à un pape de blanchir quelqu’un qui est accusé de blasphèmes ! Si le procès de Bruno est revu un jour, il est fort probable que le mécréant ne sera pardonné que pour ses affirmations scientifiques ! En février 2000, le Cardinal Poupard, représentant le Vatican, déclarait encore : « La condamnation pour hérésie de Giordano Bruno, indépendamment du jugement qu’on veuille porter sur la peine capitale qui lui fut imposée, se présente comme pleinement motivée. »
Pour rédiger cette chronique, j’ai parcouru de nombreux documents, et je dois reconnaître que plus j’ai avancé dans mes recherches plus ce savant a attiré ma curiosité et ma sympathie. Il est fort dommage que son œuvre ne soit pas mieux connue et qu’il ait été, en quelque sorte, relégué au second plan par la notoriété de Galilée. Giordano Bruno était véritablement un génie éclectique, tout à la fois scientifique et philosophe, bon vivant et moraliste, rhétoricien et humoriste. Les thèmes qu’il a abordés dans ses ouvrages sont nombreux, de la mnémotechnique à l’étude de l’infiniment petit… L’église catholique, mais aussi la religion réformée, avaient bien compris à la fin du XVIème siècle qu’elles avaient affaire avec un personnage d’un anticonformisme dangereux dont il était urgent de se débarrasser. Ses idées et ses rêves partirent en fumée car ils dérangeaient. Une fin aussi terrible justifie bien qu’on lui laisse le privilège de rédiger son propre épitaphe : « C’est donc vers l’air que je déploie mes ailes confiantes. Ne craignant nul obstacle, ni de cristal, ni de verre, je fends les cieux, et m’érige à l’infini. Et tandis que de ce globe je m’élève vers d’autres cieux et pénètre au-de-là par le champ éthéré, je laisse derrière moi ce que d’autres voient de loin. » Ainsi se termine l’histoire que je voulais vous conter aujourd’hui.
Notes : les sources documentaires pour prolonger cette étude sont nombreuses sur le web. Les illustrations choisies proviennent de ces divers sites, et appartiennent au domaine public. Remerciements à « Lavande » pour son aide en matière de traduction italo-latine. Les archives du Vatican nécessitent parfois quelques retranscriptions et j’aurais beaucoup peiné à le faire !
12 Comments so far...
Diantino Says:
17 février 2010 at 19:30.
Merci pour cet exposé qui redonne vie à un homme « diablement » ( ou divinement? ) courageux dont on parle fort peu.
Dans quelle ville se trouve la statue de Bruno Giordano?
Paul Says:
17 février 2010 at 21:06.
@ Diantino – La statue se trouve sur le campo dei fiori, à Rome, là où l’astronome a été brûlé.
Lavande Says:
18 février 2010 at 10:16.
La statue de Giordano Bruno est au centre d’une jolie place appelée « Campo dei fiori » à cause sans doute du marché aux fleurs qui occupe un côté de la place. Cette place est au coeur de Rome, pas très loin de la célèbre et touristique piazza Navona et à proximité de la piazza Farnese où le palais du même nom abrite actuellement l’ambassade de France à Rome et l’école française de Rome. D’où l’enseigne qu’on voit derrière la statue : » Farnese », qui est je crois celle d’un cinéma. C’est une place très animée avec des bars, des restaurants et le soir beaucoup de jeunes au pied de la statue de Giordano Bruno, qui aurait aimé ça je pense. Le Vatican a tenté à plusieurs reprises de faire renverser cette statue, mais elle est chère au coeur des Romains et ils ont réussi à la préserver.
Phiphi Says:
18 février 2010 at 13:09.
Merci Paul.
A noter le récente parution d’un livre sur Bruno, « Giordano Bruno », de Robert Langot aux editions Portaparole
Paul Says:
18 février 2010 at 13:20.
@ Phiphi – Merci de m’occasionner une nouvelle dépense ! Je ne connaissais pas les références de cet ouvrage… Le panier de lecture du mois de mars va se remplir !
Patrick MIGNARD Says:
18 février 2010 at 21:30.
Encore un excellent article….
Diantino Says:
19 février 2010 at 20:42.
Merci Paul , merci Lavande pour les précisions concernant la statue
Joël Col Says:
2 septembre 2010 at 18:48.
LETTRE AU VATICAN
Condamnation et réhabilitation du savant Galilée
Il n’était pas de mon intention de diffuser cette lettre sur l’Internet.
Je pensais retenir l’attention du Vatican en lui rappelant l’existence de mon ouvrage.
Sa réponse évasive et brève, rejetant ainsi toute collaboration, m’impose de publier cette correspondance qui confirme l’embarras et le mutisme des milieux religieux à l’égard de mon étude.
Consulter :
monsite.orange.fr/autoedition.mgl
Joël Col
LETTRE AU VATICAN : Décembre 2009
Aux bons soins de la LIBRAIRIE EDITRICE DU VATICAN
À l’attention de Monsieur l’Archevêque Gianfranco Ravasi,
Président du Conseil Pontifical pour la Culture.
Veuillez m’excuser pour la liberté que je prends en vous écrivant.
J’ai élaboré une étude sur l’implication de la Bible dans la condamnation de l’astronome Galilée, étude à laquelle j’ai consacré plus de douze années – je dois dire aussi que je l’ai traduite en anglais et en espagnol.
Et dans cette étude – intitulée Entre Galilée et l’Église : la Bible – je démontre, verset après verset, que si les traductions de la Bible avaient été fidèles à leurs Textes originaux (hébreux et grecs) Galilée n’aurait pas été condamné par l’Église pour “avoir tenu et cru une doctrine fausse et contraire aux Saintes Écritures”.
De nombreux arguments ont été avancés par l’Église pour tenter d’expliquer cette douloureuse Affaire, mais, il faut bien le constater, ces arguments n’ont jamais mis un terme à ce Conflit (Galilée n’ayant toujours pas été officiellement réhabilité par l’Église). On ne saurait négliger ce fait d’importance.
Voilà 6 années que je publie cet ouvrage – mon premier exemplaire ayant été envoyé au Cardinal Paul Poupard le 14 novembre 2003. À ce jour, je n’ai pas eu la moindre contestation sur cette étude de la part du Vatican, ni d’ailleurs.
Mon souhait serait de voir les autorités catholiques mettre un terme à la condamnation du savant en proclamant officiellement sa réhabilitation.
Mais auparavant, il sera nécessaire que ces autorités reconsidèrent :
. le motif de sa condamnation (motif rédigé par l’Église à l’occasion du procès du 22 juin 1633 “avoir tenu et cru une doctrine fausse et contraire aux saintes Écritures”),
. ces erreurs de traduction de la Bible (mon analyse démontrant que dans les Textes originaux le soleil n’est pas dépeint comme un astre tournant autour de la terre, contrairement à ce qu’affirment leurs nombreuses traductions).
Mon étude, par voie de conséquence, vise à ôter le discrédit qui est tombé sur ce Livre Saint. Et je pense ainsi avoir répondu aux souhaits du Pape Jean-Paul II qui déclarait :
“Pour aller au-delà de cette prise de position du Concile, je souhaite que des théologiens, des savants et des historiens, animés par un esprit de sincère collaboration, approfondissent l’examen du cas Galilée, et, dans une reconnaissance loyale des torts, de quelque côté qu’ils viennent, fassent disparaître les défiances que cette affaire oppose encore, dans beaucoup d’esprits, à une concorde fructueuse entre science et foi, entre Église et monde. Je donne tout mon appui à cette tâche qui pourra honorer la vérité de la foi et de la science et ouvrir la porte à de futures collaborations.”
Je suis à votre entière disposition pour répondre à toute question concernant cette étude. En attendant de vous lire, je vous prie d’accepter, Monsieur l’Archevêque, mes très respectueuses salutations,
Joël Col
Réponse du Secrétariat du Vatican le 25 mars 2010.
Monsieur,
Vous avez envoyé, voici déjà quelque temps, un courriel au Conseil Pontifical de la Culture. Vous y parlez de Galilée et de vos recherches sur la question intéressante de la traduction de la Bible à laquelle Galilée avait accès.
Le Conseil Pontifical de la Culture, qui n’est pas la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, ne peut que vous encourager dans ces recherches. Comme vous le savez, c’est à travers l’initiative STOQ que ce Dicastère agit pour un dialogue renouvelé entre hommes de science et hommes de foi.
Veuillez croire en notre cordial dévouement,
Le Secrétariat.
Réponse au Secrétariat le 25 mars 2010.
Monsieur,
N’ayant pas eu réponse de Monsieur l’Archevêque Gianfranco Ravasi à mon courriel de décembre 2009, renouvelé en mars 2010, je considère que le Vatican ne donne aucune suite à ma requête.
Je pense aussi que les responsables de l’organisme STOQ (Science, Theology and the Ontological Quest) que vous citez auraient dû, en toute logique, être informés par vos Services de ma demande.
Et je constate que mon étude – en votre possession depuis novembre 2003 – n’a suscité ni intérêt ni critique de la part des responsables en charge de cette Affaire.
Permettez-moi de vous exprimer ma déception.
Veuillez agréer, Monsieur, mes respectueuses salutations,
Joël Col
Priceminister
http://www.priceminister.com
Recherche avec : Galilee Eglise Bible. VOIR PRÉSENTATION DU LIVRE.
Joël Col Says:
25 mai 2012 at 06:48.
AutoÉdition Méguila a le plaisir de vous annoncer la parution du second livre de Joël Col :
GALILÉE. Un témoin absent du procès parle.
Consulter :
http://www.priceminister.com/s/joel+col+letailland+galilee+un+temoin
http://autoeditionmeguila.e-monsite.com
http://autoedition.meguila.monsite-orange.fr
À votre entière disposition pour répondre à toute question concernant cet ouvrage.
Avec mes meilleures salutations.
Une réponse serait appréciée.
Joël Col.
Écrire à :
autoedition.meguila@wanadoo.fr
Paul Says:
25 mai 2012 at 08:07.
@ Joël Col – A priori je ne laisse pas passer les commentaires ayant un caractère publicitaire un peu trop marqué. Je ne censure cependant pas le votre, estimant que vos travaux peuvent intéresser certains lecteurs…
Joël Col Says:
26 mai 2012 at 07:34.
Cher Paul,
Très honoré par votre commentaire à la pensée que certains de vos lecteurs pourraient être intéressés par mon étude – étude poursuivie pendant une douzaine d’années. Je dois ajouter que je l’ai également traduite en anglais et en espagnol.
Dans mon esprit, il n’est aucunement question de publicité. Mon seul désir est d’œuvrer pour la réhabilitation de Galilée et d’obtenir la correction des traductions de la Bible qui ne sont pas – concernant le sujet traité – conformes aux Textes originaux hébreux et grecs (voir, ci-dessus, ma lettre envoyée au Vatican en décembre 2009 et pour laquelle je n’ai pas eu, à ce jour, d’autres réponses).
Avec tous mes remerciements.
Joël Col.
Paul Says:
26 mai 2012 at 15:40.
@ Joël Col – Merci d’avoir rédigé cette mise au point. Je regrette d’autant moins dans ce cas d’avoir fait le choix de publier votre commentaire !