5 mars 2010
Alexandre de Humboldt, l’un des derniers représentants de l’universalisme scientifique
Posté par Paul dans la catégorie : Histoire locale, nationale, internationale : pages de mémoire; Sciences et techniques dans les temps anciens .
Naturaliste, géographe, explorateur, Alexander Von Humboldt, né à Berlin en 1769, et décédé en 1859 dans la même ville, est probablement l’un des derniers grands savants préconisant une approche globale de la science, dans l’esprit des encyclopédistes du XVIIIème siècle. Sa philosophie personnelle, sa vie, particulièrement mouvementée et riche en découvertes importantes, rendent l’étude de la biographie du personnage plutôt palpitante. L’un de ses compagnons d’aventure, associé à l’ensemble de ses travaux, le naturaliste Aimé Bonpland, mérite une chronique à part entière. Par conséquent, je ne vous en parlerai que de façon sommaire, ce qui est plutôt injuste vu l’importance de sa participation aux travaux de son associé. Je vous propose donc, pour cette fois, de suivre la destinée singulière de cet homme, Alexandre de Humboldt, qui laissa de côté les salons parisiens pour se confronter à « l’enfer vert » amazonien, tant était grand son désir de voir de ses propres yeux et d’interpréter les merveilles de la nature sous leur forme la plus exotique…
A l’Université de Göttingen, en Allemagne, Humboldt étudie, en compagnie de son frère, la physique, l’anatomie, la zoologie et la géologie ; comme on le voit, une formation très diversifiée dès le départ. Notre étudiant a cependant renoncé à des études en économie, domaine de connaissances par lequel il n’est guère attiré. Auparavant, il s’est déjà intéressé au grec ancien, à la botanique, à l’archéologie, et, pour faire bonne mesure, aux mathématiques. Nous sommes en 1789 et le futur savant, même s’il est fort occupé par ce parcours très studieux, a le regard tourné vers Paris et les événements qui s’y déroulent. Esprit éclairé dont la réflexion a été guidée par les philosophes des lumières, Humboldt témoigne, dès le début, d’un grand intérêt pour les aspirations du peuple français à plus de justice et de liberté. La toute nouvelle « déclaration des droits de l’homme » provoque son enthousiasme. Alexandre s’y intéresse de près et effectue plusieurs voyages en France à partir de 1790. Quelques années plus tard, il va quitter l’Allemagne avec son frère pour s’installer à Paris. Entre-temps, l’inclination du jeune savant pour les sciences naturelles a grandi, notamment sous l’influence de Goethe, grand ami de sa famille. Son premier ouvrage paraît en 1793 ; il est consacré à l’étude des plantes fossiles.
Une fois débarqué dans la capitale française, la vie d’Alexandre de Humboldt va changer. Dans les salons parisiens, il rencontre de nombreuses personnalités scientifiques et politiques et se lie d’amitié avec le naturaliste Bougainville, dont j’ai déjà eu l’occasion de parler dans ces colonnes. Le démon du voyage le taraude. Il ne veut pas faire partie de ces botanistes sclérosés se contentant de collectionner des plantes dans des herbiers poussiéreux. Pour lui, l’étude des plantes ne peut se limiter à observer quelques caractéristiques figées, mais doit se faire en liaison avec une approche historique et géographique : évolution, répartition, migration, influences sur l’homme, étude des pratiques agronomiques… Bref une approche globale dans laquelle on trouve les bases de l’ethnobotanique ou de l’observation des écosystèmes. Ses discours enflammés surprennent souvent et dérangent parfois le train-train quotidien de l’élite scientifique à laquelle ils s’adressent, mais en contrepartie ils provoquent aussi de vives réactions de sympathie.
Dans les salons de Bougainville, Humboldt fait la connaissance d’un autre jeune botaniste, Aimé Bonpland (un patronyme bien choisi pour s’intéresser aux plantes !), qui partage sa passion et son approche nouvelle de l’étude des végétaux. Très vite, une amitié très forte lie les deux hommes. Elle les suivra tout au long de leur vie, et leurs destinées seront étroitement mêlées. Même si l’histoire a plus facilement retenu le nom de Humboldt, celui de Bonpland a été associé à nombre de découvertes que les deux jeunes hommes vont réaliser ensemble. La République naissante n’a guère les moyens de financer de lointaines expéditions scientifiques, et c’est finalement sur sa cassette personnelle qu’Alexandre de Humboldt va trouver les fonds nécessaires à leur première expédition. Point de commanditaire, point de financier intéressé en arrière-plan, la fortune du jeune savant allemand va leur permettre de partir, en toute indépendance, vers le premier lieu de leurs explorations : l’Amérique du Sud, et plus précisément la forêt d’Amazonie. Les objectifs de Humboldt sont très clairs ; il les résume dans cette brève déclaration d’intention : « je collecterai des plantes et des fossiles et me livrerai à des observations d’astronomie. Mais là n’est pas le but premier de mon expédition : je m’efforcerai de découvrir l’interaction des forces de la nature et les influences qu’exerce l’environnement géographique sur la vie végétale et animale. En d’autres termes, il faut explorer l’unité de la nature… » Belle définition précoce de l’écologie en tant que science, même si le terme officiel n’apparait qu’en 1866 sous la plume du biologiste allemand Haeckel.
Ce premier voyage se déroule sous les meilleures auspices. Le Roi d’Espagne Charles IV se montre plutôt bienveillant et accorde aux deux hommes un laisser-passer qui leur permet de se promener à leur guise dans les possessions de la couronne. L’expédition, dotée de matériel moderne et performant, fait plusieurs escales sur sa route, notamment aux Canaries, puis à Cuba, avant d’arriver finalement au Venezuela, non loin de Caracas, en juillet 1799. Preuve de l’ouverture d’esprit qui préside à leur voyage, Humboldt n’a aucun réflexe nationaliste et envisage, dès le départ, de communiquer le résultat de ses travaux aussi bien à l’Allemagne, sa terre natale, qu’à la France, l’Espagne ou l’Angleterre. Cette démarche mérite d’être signalée. Sous l’ancien régime, un chauvinisme nettement plus marqué était souvent la règle ! Aussitôt débarqués, Humboldt et Bonpland se mettent à l’ouvrage sans perdre de temps. Au cours de cette première expédition, leurs ambitions sont multiples : trouver la source de l’Orénoque, déterminer s’il existe un canal reliant l’Orénoque et l’Amazone, réaliser un maximum d’observations sur la flore et la faune de la forêt tropicale. Le voyage n’est pas une partie de plaisir et les deux hommes doivent affronter un certain nombre de fléaux, tels les moustiques pullulant dans l’atmosphère chaude et humide, dont ils constatent la voracité. D’autres espèces de parasites, dont un certain nombre sont inconnus, sont également au rendez-vous. Les deux scientifiques effectuent des relevés cartographiques très rigoureux des différents cours d’eau sur lesquels ils se déplacent en pirogue. Ils réussissent à prouver l’existence du canal reliant les deux fleuves, le Cassiquaire, au grand dam de ceux qui considèrent comme impossible le fait que les bassins de deux grands fleuves soient reliés entre eux. Ils rapportent de cette expédition périlleuse une collection riche de plus de 20 000 spécimens botaniques et un grand nombre d’animaux méconnus. Une grande partie de ces échantillons n’arrivera malheureusement jamais à bon port en Europe ; le mauvais sort s’est acharné sur leurs envois pourtant fractionnés : dégâts liés à l’humidité, aux insectes, à un naufrage, un vol…
Début 1802, ils se rendent à Quito, après un bref séjour à La Havane. Ces déplacements ne nous surprennent guère ; nous sommes habitués à raisonner « avion », et, pour certains d’entre nous, le fait de passer d’une capitale à une autre en quelques heures n’a plus rien de magique. Il n’en est pas de même au temps de Humboldt. Chaque trajet nécessite des semaines ou des mois pour être accompli. La suite de leur migration illustre mon propos… Apprenant que le naturaliste Baudin doit arriver prochainement à Lima au Pérou, nos deux scientifiques décident de se rendre de Quito (Equateur) à Lima (Pérou), par voie terrestre, en suivant la Cordillère des Andes. La distance par la voie la plus directe est d’environ 1400 km. Nul doute que les deux hommes vont prendre leur temps, musarder en chemin et collecter tout ce qui peut l’être. Il n’en reste pas moins que leur voyage va durer une année complète. Ils en profitent pour explorer un certain nombre de volcans, et Humboldt se couvre de gloire en étant le premier à se lancer à l’assaut du Chimborazo (6310 m). Le manque d’oxygène contraint son expédition à s’arrêter à quelques centaines de mètres du sommet. L’exploit n’en reste pas moins grand. Observant l’alignement des sommets des volcans, Humboldt en déduit que les chaînes de montagne se forment probablement le long des lignes de failles de l’écorce terrestre. S’intéressant également à l’agriculture, le savant effectue des prélèvements de guano (déjections des oiseaux) qu’il va ensuite envoyer en France. L’analyse de cette substance montrera quelques années plus tard, l’action fertilisante très riche qu’elle peut avoir sur les terres cultivées. Les deux responsables de l’expédition se partagent rigoureusement les tâches : Bonpland herborise et collecte tout ce qui peut l’être dans les ressources sans cesse renouvelées que leur offre la nature ; Humboldt fait des relevés, effectue des mesures en se servant des multiples appareils dont il s’est chargé (montre à longitude, lunette achromatique, magnétomètre de Saussure, baromètres, thermomètres, électromètres… un véritable bazar ambulant !)
Rien ne semble vouloir arrêter les deux hommes dans leur boulimie de découverte et d’exploration. Six mois après l’ascension du Chimborazo, on les retrouve au Mexique, parcourant le pays de part en part, après une brève « excursion » fin 1802 jusqu’aux sources de l’Amazone. Certes, le passage du Pérou au Mexique se fait en bateau, mais cela n’enlève rien au mérite des voyageurs. Contrairement aux notables espagnols qu’ils rencontrent dans beaucoup de leurs escales, Humboldt et Bonpland marchent sans trêve et refusent de recourir aux chaises à porteur, comme le font les autres européens. Humboldt n’a que mépris pour ceux qui réduisent les Noirs ou les Indiens en esclavage. L’explorateur rentre enfin en France, après un séjour aux Etats-Unis, qui lui a permis de saluer le Président Jefferson et de côtoyer longuement les membres de la Société américaine de philosophie. Il arrive à Bordeaux en août 1804. Son premier voyage a duré cinq années et elles ont été bien remplies. Alexandre de Humboldt s’attelle à la rédaction du récit détaillé de cette expédition, un travail considérable qui va s’échelonner sur des années. Il fréquente à nouveau l’intelligentsia parisienne et rencontre des personnages aussi divers que le révolutionnaire vénézuélien Simón Bólivar ou le physicien Gay-Lussac, d’autres savants comme Arago ou le chimiste Berthollet. La notoriété de Humboldt est grande parmi ses pairs, mais Napoléon ne l’apprécie guère compte-tenu de ses origines prussiennes. Sans le proclamer ouvertement, il le considère comme un espion prussien. L’opposition croissante entre les deux nations voisines va d’ailleurs obliger notre savant internationaliste à effectuer un choix qu’il n’apprécie guère. En 1826, le roi de Prusse le somme de choisir son camp. Il doit rentrer en Allemagne et ne sera plus autorisé à se rendre en France que lors de séjours de courte durée. Ses idées « avancées » font qu’il n’a plus bonne presse avec les nouveaux dirigeants réactionnaires. Il a de plus vexé le souverain allemand en refusant le poste d’ambassadeur de Prusse en France. Il préfère fonder la Société de Géographie à Paris en 1821. Il effectue plusieurs voyages avec Gay-Lussac et diverses expériences avec François Arago. Une amitié solide lie également les deux hommes.
Bonpland, lui, est resté présent dans l’ombre de Humboldt jusqu’en 1816. Français « de souche », comme on aime à le dire, il n’est pas soumis à la même surveillance que son acolyte et devient même l’un des favoris de Joséphine de Beauharnais. Il reçoit le titre convoité de jardinier de l’impératrice et s’occupe de son parc de Rueil Malmaison. Ses activités sont donc plus centrées que celles de son ami. Il poursuit ses collections de plantes, s’intéresse à l’acclimatation des végétaux exotiques, et effectue de nombreux échanges avec les maîtres d’œuvre d’autres grands jardin. L’éloignement progressif de Humboldt le laisse cependant plutôt désemparé. A la chute de l’empire, il préfère quitter la France et s’installer en Amérique. Les deux hommes vont garder d’excellentes relations mais vont suivre dorénavant deux chemins bien séparés. La carrière de Humboldt se déroule dans la lumière et dans l’apparat, celle de Bonpland reste beaucoup plus discrète. En 1816 Bonpland s’embarque pour Buenos Aires. Avec les fonds que lui a remis Mme de Beauharnais, il fait l’acquisition d’un grand domaine dans le Nord de l’Argentine. La suite de son existence, riche en péripéties scientifiques et politiques, mérite à elle seule une chronique complète. J’abrégerai donc en disant qu’il meurt en 1858, un an avant son ami allemand. Humboldt aurait aimé le voir rentrer en Europe, publier ses travaux et en tirer le prestige qu’il méritait, mais ce projet n’aboutira pas.
La dernière grande expédition de Humboldt aura lieu en Sibérie en 1829. Il étudie les mines de l’Oural puis se rend jusqu’à l’Altaï, effectuant un parcours de près de dix neuf mille kilomètres. Il rentre en Allemagne où il devient conseiller privé de Frédéric Guillaume IV. Il n’a en rien renoncé à ses idéaux de liberté. Il profite de son influence sur l’empereur pour l’encourager à émanciper les juifs et abolir le servage dans ses Etats. Il meurt, de mort naturelle, le 6 mai 1859, dans sa quatre-vingt dixième année, comme quoi la marche a pied a des vertus conservatoires ! Son apport à la recherche scientifique aura été aussi considérable que varié et ses publications nombreuses. Outre les trente volumes du compte-rendu de son voyage en Amérique, une œuvre majeure dont la rédaction aura demandé une trentaine d’années, il est l’auteur, à la fin de sa vie, d’un ouvrage sur le Cosmos, somme des connaissances sur les phénomènes célestes et terrestres. Ses publications dans les revues scientifiques de l’époque sont innombrables et touchent à l’ensemble des domaines qui l’ont intéressé pendant toute son existence. On ne dénombre pas les dizaines de milliers de pages de correspondance qu’il a laissées derrière lui : sa plume était aussi infatigable que ses jambes !
Rares sont les savants, à partir du XIXème siècle, qui auront l’occasion d’embrasser un aussi grand nombre de champs de savoirs que le naturaliste Alexandre de Humboldt. L’homme est presque un anachronisme à son époque. Dès la fin du XVIII ème siècle, le temps est venu de la spécialisation : on devient physicien ou chimiste, botaniste ou géographe, mais il n’est plus question de s’intéresser à tous ces domaines à la fois ; d’où le titre, que je pense justifié, de ce bref hommage. Un autre aspect admirable du personnage est le regard profondément humain qu’il porte sur le monde tout au long de son voyage. Son intérêt ne se focalise pas sur les plantes ou sur les phénomènes célestes. En aucune circonstance il ne fait abstraction des individus qui peuplent l’environnement auquel il s’intéresse. On ne rencontre pas chez lui la froideur et le détachement que l’on observe malheureusement trop souvent dans le monde scientifique. Comme le fait si bien remarquer Jean Marie Pelt, « l’épopée d’Alexander von Humboldt et d’Aimé Bonpland s’inscrit à la fracture entre deux époques : celle des Lumières et celle des affaires ! » Un certain nombre d’actions symboliques témoignent de la grandeur du prestige que Humboldt a conservé dans le milieu de la recherche scientifique : on a donné son nom (entre autres) à un manchot vivant le long des côtes péruviennes, à un courant océanique longeant la côte Est de l’Amérique du Sud, à un parc naturel ainsi qu’à une vaste dépression lunaire… Peu de savants ont laissé autant de traces de leur passage.
Pardonnez cette chronique fleuve, mais le sujet en valait la peine !
Pour conclure voici un bref extrait de l’introduction au tome 1 du « Voyage aux régions équinoxiales du nouveau monde » :
« Je m’étais proposé un double but dans le voyage dont je publie aujourd’hui la relation historique. Je désirais faire connaître les pays que j’ai visités, et recueillir des faits propres à répandre du jour sur une science qui est à peine ébauchée, et que l’on désigne assez vaguement par les noms de Physique du monde, de Théorie de la terre, ou de Géographie physique. De ces deux objets, le dernier me parut le plus important. J’aimais passionnément la botanique et quelques parties de la zoologie ; je pouvais me flatter que nos recherches ajouteraient de nouvelles espèces à celles qui sont déjà décrites : mais préférant toujours à la connaissance des faits isolés, quoique nouveaux, celle de l’enchainement des faits observés depuis longtemps, la découverte d’un genre inconnu me paraissait bien moins intéressante qu’une observation sur les rapports géographiques des végétaux, sur les migrations des plantes sociales, sur les limites de hauteur à laquelle s’élèvent leurs différentes tribus vers la cime des Cordillères.
Les sciences physiques se tiennent par ces mêmes liens qui unissent tous les phénomènes de la nature… »
Notes : mes sources d’inspiration sont nombreuses. La toute première est sans doute la lecture des ouvrages d’Elysée Reclus, cet autre grand savant français qui s’est intéressé plus spécifiquement à la géographie. Les nombreuses (et enthousiastes) références qu’il fait à Humboldt dans son œuvre m’ont donné envie de mieux connaître le personnage. Une autre source, particulièrement précieuse, est le livre remarquable de Jean Marie Pelt, « la cannelle et le panda ». La citation du paragraphe 4 en est extraite. Reclus et Pelt sont donc les deux initiateurs involontaires de ce travail. Les recherches sur internet m’ont permis de compléter la documentation livresque. J’ai trouvé fort utile le site de la Mission Santo à l’INRP . De nombreux textes de Humboldt peuvent être consultés sur le site de la BNF : rien de tel qu’un retour aux sources… Pour compléter cette brève étude, vous pouvez aussi vous reporter au très beau texte de Kenneth White « Les pérégrinations géopoétiques de Humboldt« . La cinquième illustration, schéma simplifié de la première expédition Humboldt-Bonpland, provient du site « la boussole et l’orchidée », présentant une exposition consacrée au savant qui a eu lieu en 2004 au Musée des Arts et Métiers à Paris. Les autres images proviennent de Wikipedia Commons.
4 Comments so far...
JEA Says:
6 mars 2010 at 08:45.
Bonjour l’humanisme. Un grand honnête homme.
Une page à sa dimension.
Patrick MIGNARD Says:
6 mars 2010 at 22:10.
Encore un excellent article que je diffuse.
Jacques de Saussure Says:
7 mars 2010 at 11:53.
Merci de ce très jolie article, qui me permet d’apprécier encore mieux un achat récemment réalisé sur eBay. J’y ai en effet trouvé le « Voyage dans les Alpes » de mon aïeul, dédicacé par Humboldt pour son ami Gay-Lussac. Ces trois savants sont cités dans votre article, qui me permet donc de donner un sens historique à ces livres. Merci encore.
Paul Says:
7 mars 2010 at 13:17.
Horace-Bénédict de Saussure fait partie des personnages célèbres du monde scientifique dont j’ai la ferme intention de par ler un jour ! Merci à tous pour vos commentaires encourageants…