24 novembre 2010
Le gaz de schiste, nouveau miroir aux alouettes ?
Posté par Paul dans la catégorie : Feuilles vertes; Vive l'économie toute puissante .
Je vous en ai déjà touché un mot dans mon « bric à blog automnal » mais je reviens sur la question car elle est d’importance, et pourrait bien faire l’objet, en Europe, d’un nouveau conflit environnemental qui se déroule déjà aux Etats-Unis et au Canada. La nouvelle prend place, petit à petit, à la une des médias : grâce au gaz naturel que l’on trouve dans certaines couches géologiques particulières (mais relativement fréquentes) le problème énergétique qui pointe son nez à l’horizon pourrait bien être résolu par de nouvelles méthodes d’extraction permettant de valoriser des gisements estimés jusqu’à présent peu rentables. Que l’homo sapiens se rassure, les moteurs des 4×4 et des grosses berlines, toujours plus nombreux, vont pouvoir continuer à vrombir, et le développement de la surconsommation énergétique planétaire n’est pas menacé. Bien sûr, il y a quelques menus bémols à ce miracle annoncé, mais seuls quelques esprits passéistes et râleurs (dont nous avons la joie de faire partie) risquent de faire des remarques déplacées. Je vais essayer de vous présenter ce dossier de façon un peu plus détaillée que ce que j’avais fait précédemment. Ne manquez pas de faire vos remarques ainsi que d’apporter quelques corrections à mon énoncé, si nécessaire, je ne suis un expert en rien et surtout pas en géologie !
La production du gaz de schiste n’est pas vraiment un phénomène nouveau puisque des gisements sont exploités depuis plus d’un siècle dans les bassins des Appalaches et de l’Illinois aux Etats-Unis. Les géologues tiraient jusqu’à présent parti des fractures existant naturellement dans la roche ; de nouvelles techniques, mises en œuvre depuis une dizaine d’années, permettent de provoquer artificiellement ces fractures et d’exploiter des gisements jusqu’à présent inexploitables. Une partie du gaz est en effet stockée dans les pores de la roche ou bien absorbée par la matière organique. Les moyens mis en œuvre pour extraire le gaz sont coûteux, mais la hausse rapide du prix des énergies fossiles ces dernières années rend leur exploitation rentable. Pour obtenir une fracturation satisfaisante des roches, on injecte des quantités très importantes d’eau, additionnée de divers produits chimiques, à haute pression dans des forages horizontaux.
L’optimisme béat d’un certain nombre d’experts est lié au fait que les gisements de gaz de schiste sont nombreux sur la planète, et depuis une ou deux décennies de nouveaux puits ont été forés ou de nouvelles prospections ont lieu dans de nombreuses régions du monde. Très rapidement, les Canadiens ont emboité le pas à leurs voisins du Sud, et les Européens ont fait de même. Des prospections ou des forages ont lieu un peu partout sur notre continent, et les compagnies pétrolières se sont jetées avec avidité sur ce nouveau gâteau. De nouvelles installations sont en cours en Hongrie, en Autriche, en Pologne, dans le bassin de la Saxe en Allemagne ou dans le Sud de l’Angleterre. La Chine espère se procurer, dans un délai relativement court, une quantité de gaz de schiste équivalente à la moitié de sa consommation de gaz naturel et a entrepris une véritable marche forcée pour rattraper son retard et exploiter ses propres ressources naturelles en la matière.
La presse économique ne manque pas de se faire l’écho des perspectives mirifiques qu’offre cette « nouvelle » ressource qui tombe à point nommé pour compenser la baisse prévisible de la production pétrolière et permettra ainsi de prolonger une fuite en avant, apparemment sans limite, dans la consommation (le terme gaspillage serait plus approprié d’ailleurs) énergétique. En France, les médias sont encore relativement discrets car le lobby nucléaire pèse lourd sur la balance et il ne faudrait pas mettre des bâtons dans les roues à la relance du programme de construction de centrales nucléaires tous azimuths qui se met en place dans l’indifférence quasi générale. A force de nous rabattre les oreilles avec le « nucléaire » produit miracle pour résoudre toutes les crises et régler tous les problèmes de rejets de CO2, on omet souvent de préciser que de toute façon l’électricité, nucléaire ou, accessoirement, solaire, ne couvre pas tous les champs d’utilisation du pétrole et du gaz naturel. Devons-nous donc nous joindre à la meute et hurler nous aussi au miracle face à cette nouvelle manne énergétique que nous offre Dame Nature ? Malheureusement non, car les discours triomphalistes sur le gaz de schiste oublient de mentionner un certain nombre de facteurs qui rendent cette source d’énergie, elle aussi, très polluante. Voyons donc un peu quels sont les bémols qu’il convient d’ajouter sur la partition.
Premier point, et non le moindre, les techniques de forage par fragmentation hydraulique présentées comme la recette miracle pour récupérer dans le sol les nappes gazeuses qui y sont emprisonnées sont extrêmement polluantes. Des risques importants de contamination des nappes d’eau potables souterraines ont été mis en évidence dans un certain nombre de rapports d’expertise. Certes l’eau contaminée est en principe récupérée en sortie et stockée dans des bassins de surface, mais ni la récupération, ni le stockage n’offrent vraiment des garanties sérieuses ; de surcroît, il faut bien, un jour ou l’autre, se débarrasser de ce liquide polluant et donc le transporter dans des usines de retraitement… Les volumes de liquide pollué sont très importants : « La quantité d’eau dont il faut se débarrasser peut parfois dépasser, et de loin, celle qu’on injecte, car certains schistes sont eux-mêmes gorgés d’une eau saline, potentiellement toxique, qui se trouve expulsée avec le gaz extrait. » (*)
Le tableau brossé par Josh Fox dans le documentaire GasLand est édifiant : nappes d’eau polluées, habitants malades, décès d’animaux, présence de méthane inflammable dans les robinets d’eau… Si l’on ajoute, dans cette eau du robinet, des traces de benzène et d’autres composés chimiques, on obtient un cocktail des plus sympathiques… De quoi faire réfléchir les citoyens au point que l’agence gouvernementale de protection de l’environnement aux USA (EPA) a décidé de reprendre son étude de 2004 dont les premières conclusions étaient des plus lénifiantes. Josh Fox s’est livré à une enquête approfondie auprès de nombreuses personnes habitant à proximité des gisements en exploitation, après avoir lui-même reçu l’offre d’une compagnie lui proposant d’installer des puits sur ses terres agricoles. Rappelons qu’en 2004, un certain Dick Cheney, ardent défenseur des intérêts pétroliers nationaux (ancien PDG de la société Halliburton), se trouvait en poste à la Maison Blanche. Une étude de l’association PropPublica montre que le rapport présenté sur le caractère inoffensif de l’extraction des gaz de schiste a fait l’objet de compromis nombreux entre l’EPA et l’industrie.
Deuxième point, le méthane est l’un des constituants principaux du gaz naturel et des quantités non négligeables (1,5 % du volume du gaz extrait selon le ministère US de l’énergie) sont rejetées dans l’atmosphère lors de l’extraction : le méthane a un effet de serre 25 fois plus important que le CO2. Même si le bilan carbone de la combustion est meilleur que celui du mazout ou du charbon, les quantités de gaz libérés lors des forages – élément sur lequel les partisans du gaz de schiste sont fort discrets – font largement pencher la balance du mauvais côté. « Selon le ministère américain de l’énergie, la combustion du gaz naturel produit, en moyenne, 50 kg de CO2 par GJ (Giga Joule), comparé à 68 pour l’essence, 69 pour le diesel et 89 kg de CO2 par GJ pour le charbon. Cette comparaison est toutefois incomplète, car elle n’inclut pas les gaz à effet de serre produits durant les phases d’exploration et d’exploitation, de même que pour le transport de ces combustibles jusqu’à leur point d’utilisation. » (*) Lorsque l’extraction a lieu dans des couches de schistes noirs, on trouve, en plus du méthane, des quantités importantes de CO2 également rejetées dans l’atmosphère et qui cumulent donc leur effet avec le méthane.
Troisième point, non négligeable, et si souvent évoqué par les adversaires des éoliennes, l’impact paysager de toute cette infrastructure qui est mise en place : installations de forage, bassins de stockage (parlez aux Hongrois des bassins de rétention, c’est un sujet sur lequel ils sont intarissables), réseau routier, usines de retraitements, gazoducs… Tout cela transforme un paysage en profondeur ; en témoignent les reportages diffusés à plusieurs reprises à la télévision, sur les zones d’exploitation des schistes bitumineux en Alberta (Canada). Certes, la procédure diffère quelque peu, mais les résultats « visuels » sont plus qu’inquiétants. S’ajoute à cet aspect esthétique, la quantité de risques liés à l’exploitation et au transport d’une matière gazeuse. La prévention efficace de ces risques nécessiterait l’élaboration d’une réglementation très stricte et surtout une mainmise beaucoup plus conséquente des différentes agences chargées de faire respecter cette réglementation. « [Pendant] l’été 2010, à quelques semaines d’intervalle, trois accidents majeurs se sont produits dans cet État [Pennsylvanie NDR]. Un premier puits, ne disposant pas d’un système de contrôle de la pression adéquat, explosa dans le nord en juillet 2010. Personne ne fut touché. Les opérateurs d’une foreuse en Virginie occidentale ne furent pas aussi chanceux lorsque, quelques jours plus tard, celle-ci explosa en frappant une bulle de gaz, blessant sept personnes. Deux autres travailleurs furent tués dans un troisième incident au nord de Pittsburgh, alors qu’un puits explosa dans des circonstances qui ne sont pas encore complètement élucidées… » (*)
De nombreuses études environnementales sont en cours au Québec où s’est développé un vigoureux mouvement de protestation contre l’exploitation sans contrôle de cette nouvelle source d’énergie. L’Association Québecoise de Lutte contre la Pollution Atmosphérique (AQLPA) demande un moratoire sur le forage de nouveaux puits en attendant que des études plus complètes soient menées sur les conséquences de cette exploitation. D’importants gisements ont été découverts, notamment dans la vallée du Saint-Laurent, dans une zone peuplée et disposant de terres agricoles fertiles. Les opposants font valoir le fait qu’avant de se lancer dans une nouvelle fuite en avant énergétique, il serait intéressant de lancer une étude critique de la consommation actuelle et du gaspillage énorme que l’on fait des énergies fossiles dont l’exploitation est en cours. Il est intéressant, à ce sujet, de lire le rapport qui a été remis au BAPE (instance gouvernementale chargée de l’environnement au Québec) par Greenpeace Canada. L’AQLPA estime que le cadre juridique actuel du pays ne permet pas de cadrer correctement les prospections : la loi doit évoluer pour mieux prendre en compte les nouvelles menaces que l’exploitation intensive du gaz naturel peut faire peser sur l’environnement.
Qu’en est-il de la situation en France à ce jour ? Le cri d’alarme poussé par Fabrice Nicolino dans son blog « Planète sans visa » – Du gaz à tous les étages (et près de chez vous) – a été l’un des déclencheurs de cette chronique. La situation évolue en effet très vite, sans qu’aucune information sérieuse des citoyens ne soit faite, comme c’est trop souvent le cas dans notre pays. Fin mars 2010, Total a annoncé avoir obtenu un permis d’exploitation dans la région de Montélimar. Cette autorisation lui a été accordée par le ministère de l’écologie (ce brave Mr Borloo), à l’époque où celui-ci gérait (encore) les problèmes énergétiques. Total n’a pas été le seul bénéficiaire de ces largesses : GDF-Suez et la compagnie américaine Schuepbach Energy en ont profité également. « En mars dernier, le ministère « de l’Ecologie » a accordé des permis d’exploration à Total, GDF-Suez et à la firme américaine Schuepbach Energy LLC. Les sous-sols à explorer se trouvent dans des zones allant de Montélimar à Montpellier, en Ardèche et sous le plateau du Larzac. Pour ce dernier secteur, Schuepbach s’est vu accorder l’exploration d’un bassin sédimentaire de 4400 km2. » (**) On trouve la précision suivante dans la presse économique : « Schuepbach Energy s’est déjà engagé à investir 1,72 million d’euros sur le permis de Nant (Aveyron), qu’il s’est vu accorder pour une durée de trois ans… »
On se doute que derrière cette ruée vers le nouvel or noir se cachent des enjeux non seulement économiques mais également géopolitiques. Les Etats-Unis, par exemple, pourraient, d’ici quelques années, être en état d’autosuffisance gazière et moins dépendants des gisements de pétrole du Moyen-Orient. Le gaz de schiste représentait 1% de la production gazière US en 2000 ; en 2010, on parle désormais de 12%. L’Europe, bien qu’elle ne dispose pas de ressources aussi considérables, pourrait réduire sa dépendance du gaz naturel russe… et ainsi de suite. Apprenez au passage que le sous-sol de l’Iran, renferme d’importantes quantités de ce gaz. On se doute que, face à des enjeux pareils, le poids des questions environnementales risque d’être sérieusement minoré. Les grandes compagnies pétrolières ont pris le relai (ou le contrôle) des petites sociétés qui, jusqu’à présent, géraient ce créneau énergétique relativement étroit. Les agences de com sont à l’ouvrage et les sirènes de la propagande s’apprêtent à entonner leur couplet victorieux… Rien de bien nouveau à l’horizon dans tout ce bazar !
Notes – (*) « la révolution des gaz de schiste », ouvrage publié en novembre 2010 – auteur Normand Mousseau – éditions Multimonde.
(**) texte complet sur le site de José Bové
Illustrations – La plupart des images utilisées proviennent de sites québecois engagés dans la lutte pour un moratoire sur l’exploitation du gaz de schiste, parmi lesquels « Les ami(e)s du Richelieu » et « Québec Solidaire« . On peut se référer également à Greenpeace Canada pour ce qui est, par exemple, de l’exploitation des sables bitumineux en Alberta : les photos publiées dans le cadre de ce dossier sont édifiantes.
16 Comments so far...
Lavande Says:
24 novembre 2010 at 17:19.
Dans la région de Montélimar? Hé bien ils auront la totale en matière décoration paysagère dans ce coin-là: éoliennes, tour de centrales nucléaires, tours de forage de gaz!
Citoyen de St-Liboire Says:
25 novembre 2010 at 03:18.
Bravo! Excellent texte, bonne synthèse. Je vais diffuser le lien vers cette page 😉
Paul Says:
25 novembre 2010 at 08:12.
@ Citoyen de St-Liboire – Merci pour votre commentaire. J’invite les lecteurs/trices de la Feuille Charbinoise à faire un petit tour sur votre site « Schiste-St-Liboire« . Ils/elles pourront y lire de nombreux textes fort intéressants. Bon courage pour cette lutte difficile !
Clopin Says:
25 novembre 2010 at 12:27.
As-tu vu à ce propos les deux films sur Arte consacrés à l’anniversaire de la déroute de Copenhague ? Edifiant et accablant pour nos « décideurs »…
http://videos.arte.tv/fr/videos/mister_carbone-3541396.html
la Mère Castor Says:
25 novembre 2010 at 15:21.
on ne te remerciera jamais assez pour tes remarques déplacées, fouillées, documentées.
Citoyen de St-Liboire Says:
26 novembre 2010 at 00:50.
Tel que promis, votre blog est « linké » sur ma page, accompagné d’un agréable commentaire.
😉
Lien direct de mon cernier «post» : http://schiste-st-liboire.blogspot.com/2010/11/manifestation-samedi-le-27-novembre.html
Paul Says:
26 novembre 2010 at 08:15.
@ Citoyen de St-Liboire – Merci pour le lien sur votre blog ! Nous connaissons la région des cantons de l’Est où vous vous trouvez pour y avoir séjourné un peu. Petite erreur dans votre gentil commentaire : bien que nous travaillions « en équipe », la chronique sur les gaz a un auteur (Paul) et non une auteure !
@ Mère Castor – Gare aux habitants de Sauve ! Il va falloir surveiller vos environs proches et un peu plus lointains… Le loup rôde dans les parages et je ne suis pas sûr que le Vidourle apprécierait que l’on farfouille dans son sous-sol !
@ Clopin – Je confirme la déroute complète pour Copenhague ainsi que pour la farce du Grenelle de l’environnement. Le virage vers le « capitalisme vert » n’est pas encore accompli ! Les grands principes c’est bien tant que ça n’empêche pas de s’en foutre « plein les fouilles ! »
Citoyen de St-Liboire Says:
26 novembre 2010 at 21:51.
@Paul… Désolé, la correction est faite sur mon blogue.
Je suis situé dans la Montérégie et non dans les Cantons de l’Est… Qui est d’ailleur l’ancienne appellation de cette région. Elle se nomme « Estrie » depuis 1981. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cantons-de-l'Est_(Qu%C3%A9bec)
😉
Pourquoi Pas ? Says:
29 novembre 2010 at 06:21.
Une annonce pour encourager les gens à signer une pétition pour qu’il y ait un moratoire sur la question vient de sortir :
http://www.youtube.com/watch?v=XIdKWcKoa0Q&feature=player_embedded
Les personnes que l’on voit sont des personnalités québécoises plus ou moins connues, plus ou moins impliquées dans le monde politique.
Stéphane Says:
30 novembre 2010 at 09:25.
Avec autant de textes, tu devrais augmenter la taille des caractères (font-size), et l’espacement entre les lignes (line-height), et pourquoi pas carrément augmenter la largeur du blog. Tu dois être autour de 880px, tu peux sans problème aller jusqu’à 950 voir plus.
C’est plus confortable pour la lecture 😉
Paul Says:
30 novembre 2010 at 13:04.
@ Stéphane – Typographie et espacement des lignes sont liées à la « feuille de style » choisie comme support au blog (en l’occurence, elle porte le nom poétique « Autumn concept ». Je me suis déjà posé le problème à plusieurs reprises et j’ai demandé à mon informaticien de service de phosphorer dessus, mais le jeu n’en vaut pas la chandelle. Du coup je n’ai ni le choix (facilement) du corps ni celui de la police. Il faudrait changer de feuille de style, ce qui se fera peut-être un jour… Ce n’est pas ma première préoccupation… Dommage pour les lecteurs/trices qui sont obligés/gées de se « vriller » un peu les yeux. A moins que d’ici peu je ne ponde un billet qui soit rédigé uniquement en pictogrammes ! Merci en tout cas pour votre intérêt !
Paul Says:
9 décembre 2010 at 09:00.
Complément d’article – le site OWNI propose une petite animation sympathique et très instructive sur la façon dont se met en place un forage pour extraire le gaz de schiste. Un petit dessin animé vaut parfois un long discours.
Pourquoi Pas ? Says:
5 janvier 2011 at 17:45.
Au Québec, « Des 31 puits inspectés par le ministère des Ressources naturelles, 19 laissaient échapper des «émanations de gaz naturel». »
Paul Says:
13 janvier 2011 at 08:39.
Une pétition en ligne à signer (bien que je ne pense pas que les pétitions aient une quelconque utilité dans cette démocratie vacillante) pour protester contre les études préliminaires à l’exploitation du gaz de schiste en différents points du territoire, notamment le Larzac…
cultive ton jardin Says:
17 janvier 2011 at 09:44.
@ Stéphane et Paul: Pour la taille des caractères, je fais « Ctrl+ » autant de fois que nécessaire, les caractères grossissent … à vue d’oeil. Mais j’ignore si c’est valable pour tous les ordis.
Paul Says:
17 janvier 2011 at 10:21.
@ cultive ton jardin – Tout à fait, la manip fonctionne mais elle est à réaliser par le lecteur et non par le blogueur bien sûr !