15 mai 2008
Retour d’Irlande
Posté par Paul dans la catégorie : au jour le jour...; Carnets de voyage .
A peine rentrés de voyage et hop ! au clavier ! Ne croyez pourtant pas que nous avons fait comme les héros d’Alain Tanner dans « Retour d’Afrique »… Nous sommes bel et bien partis pendant huit jours et nous ne sommes pas restés enfermés dans notre appartement, volets clos et rideaux fermés, pour faire croire aux amis que nous étions absents. Changement d’horizon complet, dépaysement total en moins de 3 heures. Il faut reconnaître que pour cela, l’avion, c’est quand même assez extraordinaire… Bon, autant le dire tout de suite, notre voyage, contrairement à ceux de Yann Arthus Bertrand, n’est pas vraiment « compensé carbone », quoique…. avec tous les arbres que j’ai plantés ce dernier hiver…
Première question que l’on pose au voyageur rentrant d’Irlande (et surtout d’Irlande) : « et la météo, c’était comment ? Vous n’avez pas trop été mouillés ? » La réponse est simple ; pas besoin de tourner autour du parapluie ; nous avons eu un temps superbe, juste trois gouttes de pluie un soir pour nous rappeler que nous étions bien là où nous croyions être. Du soleil, un beau ciel bleu dans l’ensemble, une température juste un peu plus fraîche que dans mon Isère natale, c’est tout. Nous avons fait largement mentir le dicton affirmant qu’en Irlande, « lorsqu’on ne voit pas les montagnes c’est qu’il pleut » et que « lorsqu’on les voit c’est qu’il va pleuvoir ! »
Nous avons découvert deux régions extraordinaires que nous n’avions pas vues lors de notre précédent (et ancien) périple : le Burren et Achille Island. Nous avons arpenté le Connemara, effleuré le Donegal et traversé la région centrale à l’Ouest de Dublin. Bref, nous n’avons pas chômé et nous avons bien roulé et bien marché ! Je vous raconterai tout ça un peu plus en détail dans de prochaines chroniques. Nous avons « mangé » beaucoup de « vieilles pierres » et les « châteaux-tours » de la côte Ouest n’ont bientôt plus de secrets pour nous. Ces huit journées ont été huit bonnes occasions pour faire honneur au « good day to drink a Guiness ». Les pubs irlandais sont toujours aussi beaux (intérieur comme extérieur) et l’ambiance y est toujours aussi animée, bien que nous ayons été frustrés côté musique traditionnelle. Je vous ferai grâce d’une chronique gastronomique, car, sur ce plan là, il n’y a pas grand chose à raconter… Je vous parlerai sans doute d’arbres car, contrairement à ce que montre la photo choisie pour illustrer ce paragraphe, il y a des parcs magnifiques en Irlande. Il suffit de s’écarter un peu de la côte soumise aux vents impitoyables soufflant depuis l’océan.
C’est le retour au « plancher des vaches ». Un voyage au mois de Mai, pour quelqu’un qui a la chance d’avoir un grand jardin à la campagne, c’est quelque chose d’assez extraordinaire, parce qu’on découvre quelque chose de nouveau dans les deux sens. Paysage différent à l’aller, bien sûr, mais paysage différent au retour, également… La nature évolue tellement vite en cette période que nous avons trouvé un environnement totalement transformé : l’herbe a (bien entendu) largement poussé, mais ce sont surtout les fleurs qui ont créé la plus belle surprise. Certaines d’entre-elles, dont les boutons étaient à peine formés, sont maintenant largement écloses et resplendissent de mille éclats au soleil couchant. Le violent orage, mêlant grêle et pluie, qui a eu lieu pendant que je tournais le dos, a, par contre, eu raison des fleurs mauves fragiles du Paulownia et des grosses fleurs de la pivoine arbustive. C’est cette dernière plante qui a le plus boudé en notre absence et il nous faudra attendre un an si nous voulons bénéficier de ses largesses. Pour aujourd’hui, je ne vous en dirai pas plus, mais, rassurez-vous, le clavier me démange et je ne manquerai pas d’essayer de vous faire partager nos plus beaux souvenirs !
2 Comments so far...
Clopine Trouillefou Says:
15 mai 2008 at 13:01.
il faudrait vous lire une pinte à la main, et un air de Dubliners aux oreilles… Bien à vous, Clopine
fred Says:
19 mai 2008 at 14:43.
« Il ne faut surtout pas confondre le Paulownia avec le Polonium ! »
V.POUTINE