9 juillet 2012

Il y a cent quarante ans naissait la « Fédération jurassienne »

Posté par Paul dans la catégorie : Histoire locale, nationale, internationale : pages de mémoire; Un long combat pour la liberté et les droits .

Histoire d’un grain de sable anti-autoritaire dans la chaussure de Marx

 L’histoire du syndicalisme est passionnante à étudier ; en particulier les premières heures, les balbutiements, la naissance d’organisations parfois éphémères mais qui laisseront des traces dans l’histoire de par l’influence qu’elles auront sur celles qui vont leur succéder. Au milieu du XIXème siècle, les ouvriers prennent peu à peu conscience de la force que leur donne l’union (« one big union ! »), ainsi que de la possibilité qu’ils ont, en organisant de vastes mouvements de protestation, d’améliorer leurs conditions de travail. La Fédération Jurassienne fait partie de ces « noyaux révolutionnaires » dont il est bon de se rappeler l’existence : parcelle de lutte ouvrière, creuset d’une réflexion sociale exemplaire. Ce mouvement syndical regroupant différentes sections d’ouvriers horlogers du Jura suisse appartenant à l’Association Internationale des Travailleurs,  est né il y a cent quarante ans cette année. Cet anniversaire est marqué par l’organisation d’une grande rencontre libertaire à St Imier, du 8 au 12 août, dans le canton de Berne, en Suisse. Le rapport entre anarchisme et horlogerie ne passe pas, comme certains mauvais esprits pourraient le penser, par le mécanisme des détonateurs de bombes ; il s’agit plutôt d’un rapprochement entre l’idéal de liberté des compagnons horlogers du Jura, et les idées anarchistes de Bakounine, Reclus, et surtout d’une personnalité moins connue, James Guillaume, propagandiste de premier ordre dont j’aurai l’occasion de vous parler au cours de ce billet.

 L’Association Internationale des Travailleurs, également baptisée Première Internationale, est fondée en septembre 1864, à Londres. Grâce au travail de fourmi de ses premiers militants, l’AIT réussit, en une dizaine d’années, à s’implanter dans bon nombre de pays de l’Europe Occidentale ainsi qu’en Amérique. Son influence est grande dans le monde du travail, pas forcément par le nombre d’adhérents qu’elle possède effectivement, mais par le fait que de nombreux ouvriers se réclament de ses idées. Le principe de base sur lequel l’organisation s’est constituée est très clair : « l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes. » L’action des nombreuses sections créées dans les différents pays et dans les différentes branches d’activité est coordonnée par un Conseil Général qui n’est en aucun cas un bureau politique, mais un simple organe chargé d’organiser le transfert des informations et de développer la solidarité dans l’action. L’AIT fonctionne pendant un certain nombre d’année sur une vue fédérale plus proche des idées libertaires que de celles d’un Karl Marx soucieux de mettre en place un organe central beaucoup plus directeur… Dans la majorité des pays européens, la création des sections de l’AIT et l’adhésion des ouvriers à ces sections sont très mal perçues par les patrons et les gouvernements à leur solde. Seuls la Belgique, les Pays-Bas et la Suisse se montrent relativement libéraux et tolérants par rapport à cette volonté manifeste de la classe ouvrière à se doter d’un outil de lutte.

 Plusieurs sections de l’AIT vont se constituer dans le Jura suisse. Elles vont surtout recruter leurs adhérents parmi les ouvriers de l’horlogerie, secteur industriel important dans cette région de montagne, de surcroit en pleine expansion dans le dernier tiers du XIXème siècle. Les entreprises sont nombreuses et de plus en plus mécanisées. Les salaires des ouvriers, relativement élevés à l’époque où se constitue l’AIT, baissent rapidement, jusqu’à diminuer parfois de moitié. Dans le val de St Imier, pour des raisons que Marianne Enckell expose très bien dans son ouvrage « la Fédération Jurassienne » (voir bibliographie en fin de billet), les esprits sont plutôt ouverts aux idées nouvelles et le syndicalisme va trouver un terreau propice à son développement. Les premières sections qui se constituent, dès 1865, ne le font pas sur des idées aussi révolutionnaires que celles propagées par les communistes, quelle que soit leur tendance. Les ouvriers horlogers sont plutôt modérés dans leurs revendications. Ils veulent surtout plus de justice sociale et une meilleure rémunération de leur travail. « Les 104 ouvriers réunis à St Imier en avril 1866 ne veulent pas faire la guerre ni aux patrons ni aux riches mais cherchent à améliorer la condition ouvrière par des moyens moraux et légaux, avec pour but de réunir les ouvriers de toutes les classes en un faisceau d’amis… » (ouvrage cité de Marianne Enckell) Dans un premier temps, ils souscrivent entièrement au programme démocrate et humanitaire du docteur Coullery, un réformiste plus soucieux de porter la lutte sur le terrain parlementaire que d’affronter les patrons d’usine par l’action sur le terrain.

 En quelques années, une évolution importante des idées va se produire : les arguments réformistes du Dr Coullery vont perdre de leur audience ; les idées révolutionnaires des militants les plus radicaux vont prédominer peu à peu. Pour illustrer ce propos, on peut dire que c’est en fréquentant les horlogers jurassiens que Pierre Kropotkine « apprendra » l’anarchisme et se convertira peu à peu à cette idée politique et philosophique. On peut lire ce passage surprenant dans ses mémoires :
«Les principes égalitaires que je rencontrais dans les montagnes du Jura, l’indépendance de pensée et de langage que je voyais se développer chez les ouvriers, tout cela exerçait sur mes sentiments une influence de plus en plus forte; et quand je quittai ces montagnes, mes opinions sur le socialisme étaient fixées. J’étais anarchiste».
Qui pourrait croire que ce pays, la Suisse, (dont on se fait une image souvent caricaturale !) soit l’un des berceaux de l’idée libertaire !
Les facteurs qui vont entrainer cette radicalisation des idées et des pratiques sont nombreux. Les conditions sur le terrain sont favorables mais ne suffisent pas. L’intervention d’un certain nombre de militants va avoir son importance. La Suisse, à cette époque, sert de « refuge » politique à un certain nombre de révolutionnaires exilés de leur pays d’origine où ils ne sont pas « personna grata ». C’est le cas du géographe français Elisée Reclus, réfugié à Vevey, ou de Michel Bakounine, évadé des prisons du tsar en Sibérie. Sur Wikisource, on peut lire à ce sujet, trois conférences données, par le célèbre révolutionnaire russe, aux ouvriers du val de St Imier. La lecture de ces trois textes est passionnante car elle montre bien à quel argumentaire, notamment sur la liberté et le parlementarisme, étaient réceptifs les horlogers du Jura. Bakounine s’adresse visiblement à un public cultivé ; ses références littéraires, historiques sont nombreuses et il ne manque pas de faire la comparaison entre le travail plutôt créatif des ouvriers du val de St Imier, à comparer au travail abrutissant auxquels sont soumis leurs compagnons des grandes fabriques.

  « Dans ma dernière conférence, je vous ai dit que vous étiez des ouvriers privilégiés. Quoique vous soyez bien loin en core de recevoir intégralement en salaire toute la valeur de votre production journalière, quoique vous soyez incontestablement exploités par vos patrons, cependant, comparativement aux ouvriers des grands établissements, vous êtes assez bien payés, vous avez du loisir, vous êtes libres, vous êtes heureux. Et je m’empresse de reconnaître qu’il y a d’autant plus de mérite à vous d’être entrés dans l’Internationale et d’être devenus des membres dévoués et zélés de cette immense association du travail qui doit émanciper les travailleurs du monde entier. C’est noble, c’est généreux de votre part. Vous prouvez par là même que vous ne pensez pas seulement à vous-mêmes, mais à ces millions de frères qui sont beaucoup plus opprimés et beaucoup plus malheureux que vous. C’est avec bonheur que je vous donne ce témoignage.
Mais en même temps que vous faites acte de généreuse et fraternelle solidarité, laissez-moi vous dire que vous faites aussi acte de prévoyance et de prudence ; vous agissez, non pas seulement pour vos frères malheureux des autres industries et des autres pays, mais aussi, sinon tout à fait pour vous-mêmes, au moins pour vos propres enfants. Vous êtes, non absolument, mais relativement bien rétribués, libres, heureux. Pourquoi l’êtes-vous ? Par cette simple raison que le grand capital n’a pas encore envahi votre industrie. Mais vous ne croyez pas sans doute qu’il en sera toujours ainsi. Le grand capital, par une loi qui lui est inhérente, est fatalement poussé à envahir tout. »

 Mais le travail d’information et de propagande est aussi l’œuvre de militants, issus du milieu ouvrier local : James Guillaume et Adhémar Schwitzguébel en particulier. Les ouvriers horlogers, adhérents des sections de l’AIT rejettent les projets parlementariste du Docteur Coullery et se rapprochent des idées révolutionnaires de la fraction anti-autoritaire de l’Association Internationale des Travailleurs. Un autre facteur important va en effet jouer son rôle dans la création de la Fédération Jurassienne : les conflits de plus en plus nombreux entre les sections locales de certains pays (notamment Suisse, Italie, Espagne…) et le Conseil Général de l’AIT. Karl Marx et un certain nombre de groupes de militants qui le soutiennent, œuvrent dans l’ombre pour augmenter progressivement les pouvoirs du Conseil Général, et pour transformer l’AIT en un véritable parti des ouvriers révolutionnaires, avec une ligne directrice, un programme d’action et des groupes locaux soumis aux directives du bureau central. Dès les premiers congrès, les ouvriers du Jura suisse rejettent, dans leur grande majorité, cette orientation. Ils sont trop attachés à leur indépendance, à leur esprit de solidarité, pour accepter l’ingérence dans leurs affaires d’une institution quelconque.

 Cette vision centralisatrice s’oppose totalement aux visions fédéralistes d’un nombre importants d’adhérents. Lequel des deux courants domine véritablement l’Internationale : ce point est l’objet de querelles politico-historiques plus ou moins intéressantes, dans lesquelles je ne rentrerai pas dans le cadre de cet article. Ce qui est certain c’est que la rupture entre partisans de Marx et de Engels et partisans de Bakounine est totale dans les années qui vont suivre le Congrès de Bâle en 1869, puis la guerre de 1870 et la Commune de Paris. Le Conseil Général de l’AIT manœuvre pour convoquer un nouveau congrès à La Haye, avec pour objectif l’exclusion du courant anti-autoritaire. L’assemblée a lieu en septembre 1872 et marque la fin de l’expansion de l’AIT, voire même le début de sa dislocation pure et simple. Grâce à de savantes manipulations, la tendance autoritaire et centralisatrice du Conseil Général décide de l’exclusion de Bakounine et de Guillaume, délégués des sections suisses. Les « centralisateurs » ne sont pas majoritaires en nombre de voix, mais, estimant la procédure en cours particulièrement déloyale, les opposants suisses et espagnols décident de s’abstenir au cours du vote final. Un certain nombre de sections ou d’individus, solidaires des deux militants exclus, quittent à leur tour les rangs de l’AIT. Une structure « de rechange » est en train de se mettre su pied. Les Jurassiens ont déjà pris leurs distances avec le Conseil Général pro-Marx.

« Seconde résolution du congrès de St Imier
Considérant que le vote de la majorité du Congrès de la Haye, concernant l’expulsion de l’Association internationale des Travailleurs des compagnons Michel Bakounine et James Guillaume, atteint directement la Fédération jurassienne ; Qu’il résulte, d’une manière évidente, des accusations portées contre Bakounine et Guillaume, que leur expulsion n’est que le résultat d’une misérable et infâme intrigue de quelques personnalités haineuses ; Que les compagnons Bakounine et Guillaume, tant par leur infatigable activité socialiste que par leur honorabilité personnelle, se sont acquis l’estime et l’amitié des adhérents à la Fédération jurassienne ; Le Congrès jurassien tenu à St-Imier le 15 septembre 1872 proteste énergiquement contre la résolution de la majorité du Congrès de la Haye concernant l’expulsion des compagnons Bakounine et Guillaume.
Le Congrès considère comme son devoir d’affirmer hautement qu’il continue de reconnaître, aux compagnons Bakounine et Guillaume, leur qualité de membres de l’Internationale et d’adhérents à la Fédération jurassienne. »

Lors d’un congrès « parallèle » en septembre 1871, les militants suisses, dans leur grande majorité, ont décidé de créer un regroupement de sections basé sur des statuts différents de ceux de l’AIT. Ils ont été rejoints très rapidement par les Italiens, déjà groupés en Fédération Régionale, ainsi que par les Espagnols acquis aux idées révolutionnaires de Michel Bakounine. Les Français sont divisés, mais ils sont surtout totalement désorganisés en raison de la répression féroce contre le mouvement ouvrier qui a suivi les différentes « Communes » (Paris, Lyon, Marseille…). De nombreux militants ont été exécutés. Les survivants, pour la plupart, sont soit déportés, soit en exil (notamment en Suisse où ils viennent grossir les sections locales).

 Le Congrès Général de l’AIT émigre aux USA (l’AIT va s’auto-dissoudre au congrès de Philadelphie en 1876, faute de représentativité). La tendance « collectiviste révolutionnaire » va devenir le pôle de regroupement de ceux qui, dans tous les pays où l’AIT est représentée, refusent la nouvelle orientation centralisatrice : une sorte d’Internationale anti-autoritaire en quelque sorte, puisque le terme « anarchiste » est relativement peu utilisé à ce moment là. La nouvelle Fédération, qui prend le nom de Fédération Jurassienne, se constitue pendant l’hiver 1871/72 et devient pleinement opérationnelle après son congrès à St Imier, le 15 septembre 1872. Les sections locales ne regroupent que quelques centaines d’adhérents, mais, dans le contexte de l’époque, cela suffit pour constituer un pôle d’influence important, d’autant que ces militants ne sont pas isolés, mais en relation avec de nombreux autres groupements. Les échanges d’idées sont particulièrement dynamiques ; la pratique sur le terrain témoigne de la vigueur de l’organisation. L’objectif de la Fédération Jurassienne, que l’on peut donc considérer comme une scission réelle de l’AIT  est clair : « la destruction de tout pouvoir politique par la grève révolutionnaire ». Participent au congrès de St Imier des délégués des fédérations italiennes, espagnoles, jurassienne, plusieurs sections françaises et deux sections américaines. Des groupes venus d’autres régions du monde rejoindront peu à peu la Fédération Jurassienne. Celle-ci tiendra son dernier congrès en 1877 à Vervier, avant de décliner et de disparaître totalement. C’est l’époque où un certain nombre de militants anarchistes actifs, déçus par l’absence de résultats concrets obtenus sur le terrain des luttes ouvrières, décide de « stimuler l’énergie » des masses populaires en se lançant dans l’action directe contre le patronat et ses représentants. Ceci est une autre histoire.

Pour terminer, je voudrais consacrer quelques lignes (en attendant de lui consacrer un billet complet) à James Guillaume, ce personnage ayant joué un rôle clé, à la fois dans l’implantation de l’AIT dans les vallées du jura et plus particulièrement dans l’industrie horlogère, mais ayant été aussi l’une des chevilles ouvrières, par son travail de propagande, de la constitution de la Fédération Jurassienne. Avec Michel Bakounine, Guillaume était l’un des opposants les plus lucides à la dérive autoritaire qu’a connue le Conseil Général de l’AIT, à l’instigation de Marx et Engels.  James Guillaume, né en 1844 est âgé de 28 ans lorsque se constitue la Fédération. Fils d’un conseiller d’Etat, il exerce le métier de professeur au Locle jusqu’en 1869, date à laquelle il est révoqué, l’administration estimant que ses fonctions ne sont pas compatibles avec ses activités au sein de l’AIT, ainsi qu’avec ses convictions violemment anti-religieuses. Après sa révocation, il réside à Neuchâtel et travaille dans un premier temps dans l’imprimerie familiale. A cette période de sa vie, il va prendre en charge la rédaction des journaux de l’Internationale dans le Jura : « le Progrès », « la Solidarité », puis, à partir de 1872 le bulletin hebdomadaire de la Fédération Jurassienne. Marianne Enckell dresse de lui un portrait bien ciselé :

« Bien qu’il soit un des seuls intellectuels de la Fédération Jurassienne, il s’identifie à ses compagnons de lutte et ceux-ci lui accorderont sans discontinuer leur confiance ; sa foi en la révolution implique un ascétisme dans la vie quotidienne, une morale très puritaine ; ancré dans la réalité de son pays et de son temps, il sait que ce qu’il propose n’a pas de valeur universelle, que la révolution n’a pas beaucoup de chances en Suisse, et que c’est là pourtant qu’il faut porter la plus grande attention. Avec les hommes de son camp, il jouera toujours les médiateurs et les modérateurs, refusant jusqu’au bout le qualificatif d’anarchiste, qu’il trouve extrémiste et offensant, auquel il préfère celui plus explicite de collectiviste ; il est avant tout socialiste et membre de l’Internationale. […] En revanche, il est sans pitié pour les plus dangereux de ses adversaires, Marx et ses partisans au Conseil Général […] Malgré sa froideur et son exigence, il est apprécié et aimé ; non seulement il rédige le journal et le fabrique presque entièrement […] mais il est délégué à presque tous les congrès internationaux, et porte-parole privilégié de la Fédération Jurassienne. »

 L’Association Internationale des Travailleurs et la Fédération Jurassienne sont mortes et enterrées avant la fin du siècle. Les débats politiques qui ont suivi le cours de leur développement et de leur déclin, ne le sont pas et vont perdurer bien des années. Le sigle de l’AIT a continué à être arboré par la Confédération Nationale du Travail, en Espagne tout d’abord (CNT-AIT) puis en France, encore de nos jours. L’idée d’une Internationale communiste libertaire a continué son chemin, même si elle n’a pas vraiment pris tournure de façon efficiente. Ses pages de gloire contemporaines restent encore à écrire… mais nul ne peut vraiment décréter que certaines belles idées anciennes n’ont pas leur place dans le monde d’aujourd’hui.

Notes :
bibliographie : sur Internet, Bulletin de la Fédération Jurassienne n° 17/18 (15 septembre/1er octobre 1872), reproduit sur le site Jura Libertaire, congrès de St Imier. Wikisource, James Guillaume, souvenirs de l’Internationale, tomes 1 à 4. Ouvrages consultés : « la Fédération Jurassienne » de Marianne Enckell, Canevas Editeur, St Imier 1991 ; « Horlogers de l’anarchisme » de Mario Vuilleumier, Payot, Lausanne, 1988 ;

origine des illustrations – photo n° 4 site internet Raspouteam.org – photo n°1 : Jura Libertaire – autres documents : sources documentaires diverses.

4 Comments so far...

BouledeChat Says:

10 juillet 2012 at 10:02.

bonjour
un signe d’anar beaujolais-lyonnais à mes camarades jurassiens. Belle page historique… certes, on ne peut pas décréter que les combats peuvent être de nouveau. Je m’occupe par exemple du tav (Lyon-Zurich) qui mobilise entre autres les anars de Chambery et en Italie. Vais soir ce que ça donne, sans illusion. Le réel, c’est ce qui compte et cela seul. Salut à vous.

François Says:

17 juillet 2012 at 11:00.

Beau billet. Il est vrai qu’il règne un esprit libertaire fort agréable dans le Jura, mais qui se perd.

Erwan Says:

27 juillet 2012 at 12:42.

M…. j’ai failli raté ce formidable billet.

François Says:

19 septembre 2017 at 16:04.

Formidable : je dois justement faire un travail de l’UNI unidistance.ch sur ce sujet…
Beau résumé, merci !

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