29 septembre 2008
La reprise du travail aux usines charbinoises
Posté par Paul dans la catégorie : au jour le jour... .
Oh là ! Doucement ! Même pas vingt-quatre heures qu’on a cessé le mouvement de vacances légitime. De plus le syndicat des blogueurs intermittents n’a obtenu aucune avancée positive dans la négociation avec le patronat exigeant des lecteurs. Alors reprise… d’accord mais piano, piano ! D’autant qu’on a terminé notre boucle alpine par l’Italie et qu’on a bien besoin de récupérer… Vous avez déjà fait le tour du lac de Côme en voiture un week-end ? Non ? Alors vous ne pouvez pas comprendre l’état de stress dans lequel sont plongés les automobilistes ruraux français moyens après une telle épreuve…
A peine ai-je émis l’idée d’envisager la possibilité de me remettre à clavioter tranquillement que j’en entends déjà qui revendiquent : « comment ça une seule carte postale ? Trois semaines dehors et une seule cartounette à se mettre sous la dent ? » Autant répliquer tout de suite avant que la situation ne s’envenime et qu’on en vienne aux mains : d’un, les timbres c’est de plus en plus cher… ; deux, les connexions internet quand on voyage, c’est vraiment plus qu’aléatoire. On l’avait déjà constaté en Irlande ; on l’a vérifié encore une fois en Suisse, en Autriche, en Slovénie et en Italie. Peu de cafés internet, sauf dans les grandes villes où on ne va pas ; peu d’offres de connexion à des tarifs raisonnables dans les offices de tourisme ; peu de réseaux wifi ouverts à notre gentil petit portable… Comme on est sectaires, on n’aime pas les PC vieillots que l’on nous propose et je crise au bout de trois minutes quand je tape sur un clavier autre que mon bon vieil AZERTY. Cette fois, on a même eu un mal fou à relever de temps en temps nos mails pour avoir des nouvelles de la famille ou de notre banquier… Pour tout vous avouer, je suis tellement allergique au système d’exploitation du vieux Bill que j’ai même réussi à planter un distributeur de billets et à lui faire afficher un écran de démarrage Windows… C’est dire ! Alors les impressions de voyage, vous les aurez a posteriori, à petites lampées, bien distillées ; vous serez chouchoutés comme vous le méritez.
Ne vous attendez pas non plus à ce que je vous dise tout de suite tout le bien que je pense de Monsieur Darcos, de la joie qui m’inonde à l’idée que l’argent de mes impôts serve (encore) à renflouer des banques, ou du bonheur qui m’envahit en apprenant que les électeurs autrichiens, juste après notre passage (mais ce n’est qu’une coïncidence bien sûr) aient voté à trente pour cent pour l’extrême droite. Je suis encore sur mon petit nuage et je me méfie des descentes trop rapides, d’autant que je n’ai encore trouvé ni ascenseur, ni échelle sécurisée. Donc, les jours qui viennent, ça risque d’être un peu « fleur bleue », « peace love & happiness », « baba cool »… A votre convenance…
En plus, le blog c’est une chose, mais il n’y a pas que ça ! Rentrer à la maison après trois semaines d’absence, ça veut dire aussi retrouver le quotidien à gérer. Bien entendu, en notre absence, l’herbe a poussé, les pommes ont mûri, les fleurs ont fâné, les trucs qui foiraient… eh bien ils foirent toujours ! La chatte réclame son quart d’heure de câlins quotidiens multiplié par vingt et un et les ami(e)s ont écrit et il y a de quoi lire pendant des heures. Sur mes blogs favoris, j’en ai pour au moins une journée, rien que pour rattraper mon retard et me mettre un peu au courant de tout ce que vous avez fait de bien et de mal pendant que je ne vous surveillais plus.
Les esprits chagrins (ceux que j’évoquais au sujet des cartes postales) vont me faire remarquer que tout ça ce n’est pas du « boulot » et que je ne suis qu’un feignant de retraité. Je n’aurai pas besoin de me lever à sept heures tous les matins et, après tout, ce qui ne sera pas fait aujourd’hui, pourra être fait demain. Bon… Je sens qu’il va y avoir encore de la jalouserie mesquine dans l’air. Me lever à sept heures du matin, je l’ai fait pendant… longtemps, et, depuis un an, je me lève plus tôt et plutôt à six heures et demie… Et tac ! Ensuite, une, deux ou trois heures de tondeuse, c’est un travail comme un autre ; « il n’y a pas de sot métier » disait ma mémé lorsqu’elle sortait de son placard… Et toc ! Pour finir, vous pouvez râler et me traiter de privilégié : j’adore ça !
Bon j’ai fini d’écrire mes âneries. Le brouillard s’est enfin levé. La journée va être belle et j’ai bien l’intention d’en profiter pour me dégourdir un peu les jambes… Pas de randonnée ni de longue marche à pied depuis trois jours… Les jambes me démangent ! Bonne semaine au bureau, à l’usine ou au dodo. Clichés « voyage » pour illustrer mes propos et vous faire patienter.
One Comment so far...
fred Says:
30 septembre 2008 at 10:06.
c’est quand même bizarre de partir en vacances pile-poil au moment de la rentrée ! C’est un signe supplémentaire indéniable du grave « manque » que tu ressens à l’idée de louper cette rentrée pour la 1ère fois ! A part ça, en faisant le tour du Lac de Côme, vous ne vous êtes pas arrêtés chez Georges CLOONEY ? Il parait qu’il reçoit de temps en temps … En plus, vous partagez les mêmes idées que le beau Georges ! C’est ballot !